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Récession: le mot qui est sur toutes les lèvres et surtout, celui qui est prononcé le plus fréquemment par les médias spécialisés en économie, par les temps qui courent. S’il s’agit d’un terme qui peut faire peur à certains, il n’en demeure pas moins qu’on peut passer à travers la tempête sans y laisser sa chemise. 
D’abord, qu’est-ce qu’une récession?
Il y a plus d’une méthode pour déterminer si l’économie est en récession. La plus populaire étant la mesure de l’activité économique et qui consiste à vérifier si le produit intérieur brut a reculé durant plus de deux trimestres consécutifs. Il faut savoir qu’une récession entraîne une hausse des pertes d’emplois et par conséquent, une hausse du taux de chômage. Ces pertes d’emploi entraînent une diminution de revenus pour la population touchée et par conséquent, une diminution de leurs dépenses. La croissance économique ralentit et pourrait même devenir négative dans certains cas. 
Les différentes causes de récession
Il peut y avoir qu’une seule cause ou 2 causes combinées, lors d’une crise économique. Ces facteurs contribuent au déclin du PIB. Ces causes peuvent être strictement économiques comme par exemple, une hausse des taux d’intérêt sur les emprunts des entreprises qui souhaitent stimuler leur croissance ou encore, une chute des cours boursiers.
Des facteurs humains, peuvent également entraîner une diminution de la croissance économique. C’est le cas des guerres commerciales à l’échelle mondiale ou de la baisse de confiance des consommateurs qui suspendront certains types de dépenses dans des contextes particuliers comme lors d’une pandémie, par exemple.
Une réduction des dépenses publiques pourrait aussi, avoir un impact important sur l’économie dans le cas où un gouvernement suspendrait ou diminuerait les prestations aux individus (entraînant ainsi, une baisse du revenu disponible et par conséquent, une diminution du pouvoir d’achat) ou réduirait les appels d’offres destinées à créer de l’emploi, comme c’est le cas lors de la construction d’infrastructures routières ou d’immeubles gouvernementaux.
Finalement, une perturbation soudaine de l’offre pour certains produits de base ou non, comme une rupture de production, pourrait faire exploser les prix, en raison de la rareté desdits produits.
Récession ne signifie pas nécessairement dépression
Une dépression est une très sérieuse crise économique et a une durée beaucoup plus longue qu’une récession. Une récession dure en moyenne 12 mois, alors qu’une dépression peut perdurer plusieurs années. À titre d’exemple, la Grande Dépression de 1929 a duré trois ans et demi, alors que la débâcle économique de 2008 s’est poursuivie pendant 18 mois.
Une dépression économique entraîne aussi, une baisse plus importante des dépenses des consommateurs et ses conséquences sont généralement plus sérieuses que lors d’une récession. D’abord, le taux de chômage y est plus élevé et la production industrielle ralentit davantage. On dénombre également beaucoup plus de faillites personnelles et commerciales que lors d’une récession.
À quoi s’attendre?
Une crise économique touche tout le monde à différents degrés, les riches comme les pauvres. Certaines personnes ayant perdu leur emploi en raison de la COVID pourraient être plus gravement touchées, puisqu’elles sont déjà affaiblies économiquement. D’autres pourraient avoir à faire face à une perte de revenu en raison de la réduction des dépenses des consommateurs. En effet, certaines entreprises du secteur tertiaire subissent plus drastiquement une baisse de la consommation. C’est le cas, entre autres, des domaines de la restauration et des différents loisirs (voyages, bars, cinémas, etc.) mais aussi, du secteur des biens, tels que les voitures, les vêtements haut de gamme, les bijoux et autres biens et produits de luxe. Les propriétaires résidentiels réduisent souvent, les dépenses de rénovation durant une crise financière.
Pour beaucoup d’autres, récession économique rime avec difficulté à payer ses factures ou à épargner. Certains pourraient devoir s’endetter davantage pour payer des dépenses de première nécessité. Enfin, le ralentissement des marchés boursiers pourrait affecter vos placements et entraîner des pertes financières.
Malgré tout, il est important de se rappeler que les récessions sont généralement de courte durée et que l’économie finit toujours par se rétablir.
 Quelques trucs pour passer à travers la tempête 
Un fonds d’urgence
Se constituer un fonds d’urgence et y avoir recours, plutôt qu’utiliser ces cartes de crédit, s’avère une bonne option afin d’éviter l’endettement excessif, puisque les cartes de crédit sont généralement à taux d’intérêt élevé, elles risquent de vous enfoncer davantage dans les dettes. Mieux vaut prévoir un fonds d’urgence pour payer des dépenses courantes, en cas de perte d’emploi ou au cas une dépense imprévue surviendrait (bris mécanique, réparation urgente, médication non couverte par les assurances. Si vous n’avez pas de fonds d’urgence, il serait temps d’en constituer un rapidement.
Faire un budget ou réviser son budget actuel
Si vous faites déjà un budget, vous faites partie des gens prévoyants et c’est tout à votre honneur. Faites-en un examen minutieux, afin de voir où va votre argent et prévoyez un poste budgétaire pour l’épargne, si ce n’est déjà fait. Dans le cas où vous n’avez pas de budget, il est fortement recommandé de faire certaines démarches en ce sens, ou si vous ne savez pas pour par où commencer, plusieurs organismes d’aide aux consommateurs peuvent vous assister dans cette démarche.
Peu importe la catégorie dont vous faites partie, un budget vous aidera non seulement à voir où va votre argent, mais vous permettra surtout, de déterminer quels postes de dépenses pourraient faire l’objet de réductions, sans faire trop de dommages. Il va de soi qu’il s’agit nommément des dépenses compressibles telles que les loisirs, les vêtements, les rénovations, les voyages, les frais de transport, les cadeaux, ou certains petits plaisirs superflus. Vous pourriez être surpris de constater combien le café quotidien, acheté à la distributrice chez l’employeur ou au resto du coin, représente une importante somme annuelle. Demain, certaines dépenses dites incompressibles, telles que les frais de télécommunication ou d’assurance, par exemple, bien que ne pouvant pas être complètement éliminées, pourraient potentiellement être renégociées à la baisse avec votre fournisseur.
Conserver ses placements
Devant la perspective d’une crise économique ou une certaine débandade boursière, certains épargnants pourraient être tentés d’encaisser leurs placements. Or, cette tactique est peu recommandée. D’une part, vous risquez de perdre de l’argent en vendant à faible prix. De plus, vous pourriez être agréablement surpris par une reprise des marchés et une hausse de la valeur de votre portefeuille lorsque les marchés se rétabliront.
Demander l’assistance d’un conseiller financier
Si vous êtes peu à l’aise avec les finances personnelles, n’hésitez pas à avoir recours à l’aide d’un conseiller. Qu’il s’agisse d’un organisme d’aide aux consommateurs ou d’un conseiller œuvrant dans une institution financière ou à son propre compte, une aide extérieure pourrait vous éviter une débâcle financière. Vous devez toutefois prendre le temps de bien choisir cette personne, afin d’éviter qu’un individu mal intentionné ne vous place dans une situation financière précaire. Demandez à un proche, un ami ou même, un collègue de vous recommander une personne digne de confiance et avec qui, ils font affaire. Enfin, n’hésitez pas à vérifier auprès de l’Autorité des marchés financiers si la personne recommandée est autorisée à faire de telles affaires. Après tout. Il en va de votre sécurité financière et de celle de votre famille.
Martine Dallaire, B.A.A.

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