■ Quid du tram ?
Il aurait fallu construire un pont en 2X3 voies et non pas en 2X2 voies. Dans sa configuration actuelle, ce dernier sera saturé en quelques années. Il aurait par ailleurs été judicieux de faire passer le tramway circulant sous ce pont dans un souterrain, comme c’est déjà le cas pour la ville de Tunis. Un moyen d’éviter les croisements trop dangereux et de fluidifier la circulation. Tout ceci est bien dommage mais c’est déjà mieux qu’avant!
 X-OR
■ Le temps qu’il fallait
Ce pont est un chef d’œuvre et une fierté pour les Casablancais. Tout projet doit prendre le temps nécessaire pour se faire. Quatre ans pour un projet pareil est un temps raisonnable pour un pays comme le nôtre.
Med
■ Une durée de construction ridicule!
Saviez-vous que la construction du célèbre pont sur la rivière Kwai a commencé en octobre 1942 et s’est achevée en 1943, autrement dit une année plus tard alors que nous étions en pleine seconde guerre mondiale! Le pont avait d’ailleurs été bombardé à plusieurs reprises durant sa construction. Soixante dix ans après et avec toute l’avancée technologique de l’humanité, nous avons mis plus de quatre ans pour construire un petit pont sur le sol bien dur du quartier Sidi Maarouf. Précisons que les prisonniers britanniques de la seconde guerre mondiale ont mieux assuré, en matière de gestion du temps avec des moyens dérisoires et en construisant dans l’eau! J’appelle cela une insulte au citoyen, totalement inconsidéré par les élus de la smart city!
Cbao Bouchaib
                                                                              
Circulation et transport: Tout à revoir !
Casablanca prend encore et toujours du retard dans le domaine du transport. La circulation y est scandaleuse. Chaussée abimée, circulation anarchique, piétons empruntant les voies de circulation, trottoirs squattés par les vendeurs à la sauvette ou par les commerçants qui ne se gênent pas pour déborder. Pour ce qui est de la circulation, on a droit à tout. Cela va des infractions routières à l’imprudence, en passant par la prise de risque totalement inconsidérée à la pollution. Sans oublier les bus déglingués, le schéma de circulation totalement incohérent ou encore l’absence de métro qui se fait cruellement sentir. Bref, tout est à revoir dans ce domaine !
X-OR
                                                                              
Chorfi contre les médecins privés: Le bras de fer qui dérange!
Le bras de fer qui oppose le secrétaire général du ministère des Finances Zouhair Chorfi à un groupe d’associations représentant les médecins du privé a fait couler beaucoup d’encre et fait réagir bon nombre de nos lecteurs. Il pourrait même donner lieu à un sit in, tandis qu’une pétition de solidarité vient d’être lancée à ce sujet par le Syndicat national démocratique des Finances (UMT). (cf. notre édition du 12/05/2019)
■ Le problème est ailleurs
Cette histoire devient grotesque ! Le problème, ce sont les hôpitaux publics qui ne font pas leur travail, ce qui fait que les citoyens se rabattent désespérément sur les cliniques privées. Aucun des hauts fonctionnaires présents aux assises de la fiscalité n’irait se faire soigner à l’hôpital public civil. En France, la médecine pratiquée dans les CHU offre un service de qualité. Alors pourquoi au Maroc, la santé publique civile demeure dans un tel état de délabrement? Nos cliniques privatisées sont prises entre le marteau et l’enclume, entre la voracité des banques et des importateurs de consommables, entre un système fiscal quasi-confiscatoire et le désespoir profond des citoyens. Si certaines cliniques refusent des chèques, c’est aussi pour réduire la liste interminable des chèques impayés. Le secrétaire général sait tout cela. Il sait que la santé publique n’est pas fonctionnelle et que bon nombre de citoyens marocains n’ont pas les moyens d’aller dans des cliniques privées. Il sait aussi que les cliniques ont une obligation de rentabilité. Enfin, même si il peut penser que les médecins libéraux sont des fraudeurs et des corrompus, il n’a pas le droit d’insulter publiquement dans une réunion nationale toute une profession. C’est de la diffamation, ni plus ni moins. En réalité, il a fait du populisme facile, en détournant l’attention vers une profession, vers laquelle toutes les attentes sont tournées, du fait de l’incapacité de l’état à assurer une santé publique de qualité.
Hassan
■ Un grand bravo
Bravo Chorfi! Vous avez entièrement raison! Les faits que vous avez dénoncés sont facilement vérifiables dans la plupart des cliniques privées. Il est même étonnant que les entrepreneurs qui possèdent ces «usines à fric» aient eu l’audace de contester de telles évidences. Toutes les bonnes volontés doivent être mobilisées pour apporter leur appui au secrétaire général du ministère des finances. Les blogueurs, les facebookeurs et les youtubeurs doivent envisager – dans le respect total de la législation en vigueur – les voies et moyens de faire triompher la vérité et les intérêts du Trésor public, qui en définitive sont les leurs.
Aguerzam
■ Des suceurs de sang
Monsieur Chorfi assume ses pensées et a mis le doigt là où ça fait mal. Les propriétaires des cliniques privées sont, pour bon nombre d’entre eux, des suceurs de sang. De nombreux médecins se sont enrichis de manière illégale, en exigeant sans scrupule des pots de vin importants. D’ailleurs, ces mêmes médecins se convertissent le plus souvent en promoteurs immobiliers ou encore en agriculteurs. Ils se sont tellement enrichis que leur richesse est devenue trop apparente. Nous ne sommes pas contre l’enrichissement, mais contre le racket et l’impunité.
Abdou Rachid
■ Le boycott comme solution
La solution serait de boycotter les cliniques et les médecins fraudeurs. Soyons solidaires avec le secrétaire général  du ministère des finances. Luttons tous contre certains lobbyings dans le domaine médical.
Sellami
 
 
 
 
 
 
 
Auteur: hlafriqi
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